Interview

Histoires de numéros

Histoires de numéros

Interview
Publié le 13/06 à 09:43 - LFP

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Idoles d’enfance, dessins animés, porte-bonheur… Charbonnier, M’Changama, van den Boomen et 6 autres joueurs du championnat expliquent comment ils ont choisi leur numéro.

#19 Gaëtan Charbonnier (AJ Auxerre) : « D’habitude, je choisis le 10, le numéro de Zizou, mon idole d’enfance, mais il n’était pas disponible ici. J’ai finalement opté pour le 19 car ma fille est née en 2019. »

#8 Branco van den Boomen (Toulouse FC) : « J’ai toujours aimé porter le 8 ou le 10. À Toulouse, j’ai commencé avec le 14 mais j’ai pu récupérer le 8 l’été dernier, quand Manu Koné est parti. J’aimais beaucoup Steven Gerrard, qui avait le 8 avec Liverpool, mais je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai choisi le 8 pour lui ! »

#10 Youssouf M’Changama (EA Guingamp) : « J’ai commencé avec le numéro 29 à Grenoble mais uniquement pour un ou deux matchs. Je ne l’avais pas choisi. Quand je suis arrivé au GF38, tous les joueurs qui avaient fait monter le club en Ligue 2 étaient restés donc il n’y avait pas beaucoup de choix... Mais j’ai quand même dit que ça m’intéressait de changer si une occasion se présentait… Et le 10 s’est libéré ! C’est le numéro de mon enfance. Quand j’étais petit, tout le monde voulait le 10 ! En équipes de jeunes, on devait laver les maillots à la maison tour à tour. Celui qui les lavait et les ramenait pour le match suivant gardait toujours le 10 ! Donc si le 10 est libre, quel que soit le club, je le prends ! Quand on regardait Olive et Tom, Mark Landers avait le 10, Olivier Atton aussi. Tous les héros de notre enfance étaient des numéros 10 ! »

#12 Ugo Bonnet (Valenciennes FC) : « Parmi les numéros disponibles, le 12 me parlait le plus. C’est aussi un clin d'œil à mon club précédent, le Rodez Aveyron Football, car le 12 est le numéro de l’Aveyron. Mais quand je peux, je prends le 11. »

#10 Bilal Boutobba (Chamois Niortais) : « L’été dernier, j’ai souhaité récupérer le numéro 10. Plusieurs joueurs sont partis et j’ai eu un déclic, je me suis dit que c’était ma saison ! J’ai considéré que c’était à moi de devenir le leader technique de l’équipe. Je ne me mets pas plus de pression parce que j’ai le numéro 10. C’est un kif car, depuis que je suis tout petit, j’aime ce numéro-là. Mais cela engage tout de même une responsabilité que j’avais envie d’assumer tout au long de cette saison. Quand tu as ce numéro, on te porte plus d’attention. Il ne faut pas faire d’erreur et savoir se montrer au niveau à chaque match. C’est une pression positive qui t’oblige à répondre présent sur le terrain, à ne jamais lâcher le morceau. »

#17 Jean-Philippe Krasso (AC Ajaccio) : « Lorsque je suis arrivé en janvier, j’avais le choix entre le 17 et le 19. Comme je suis né le 17/07/1997 à 6h47, c’était une évidence pour moi de prendre le 17. Je voulais un numéro avec un 7 car il me porte chance. Mais même si le numéro 7 avait été disponible, j’aurais pris le 17. Ça remplit davantage le dos du maillot, je trouve ça plus joli ! »

#10 Sébastien Salles-Lamonge (SC Bastia) : « En fin de saison dernière, j’ai demandé le numéro 10. Celui qui l’avait, Michel Moretti, quittait le club donc son numéro était libre. J’avais l’habitude de porter le 10 dans les catégories jeunes, notamment avec Rennes. J’ai toujours eu cette préférence pour le 10. Lors de mes deux premières saisons avec le Sporting, j’avais le 28, en rapport à mon jour de naissance. »

#17 Aliou Badji (Amiens SC) : « Quand j’ai signé à Amiens, il ne restait plus beaucoup de numéros disponibles alors j’ai pris le 17. Chez les jeunes, j’avais le 10, que ce soit à Casa Sports ou avec l’équipe U20 du Sénégal. Mais depuis que je joue en Europe, je n’ai pas de numéro particulier. En Suède, j’avais le numéro 20 par exemple. »

#7 Moataz Zemzemi (Chamois Niortais FC) : « Quand je suis arrivé à Niort, j’ai vu que personne n’avait encore pris le numéro 7. Ça tombait bien car j’ai toujours eu le 7 ou un 7 dans mon numéro. A Strasbourg et en sélection tunisienne, j’avais le 7 et, chez les jeunes, le 17. »