Interview

Valenciennes : La petite interview d’Ugo Bonnet

Valenciennes : La petite interview d’Ugo Bonnet

Interview
Publié le 07/07 à 10:05 - ADS

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Premier maillot, idole de jeunesse, joueur le plus fou du vestiaire, rap… L’attaquant de Valenciennes Ugo Bonnet s’est prêté au jeu de la petite interview.

Ugo, quel a été votre premier maillot de foot ?
Mes parents m’avaient offert le maillot de Ronaldo, le Brésilien ! Enfant, j’étais fan de l’équipe du Brésil, surtout de Ronaldo… Il était vraiment impressionnant dans le jeu et il enchaînait les buts, c’est le joueur que je préférais à cette époque-là, notamment au moment de la Coupe du monde 2002.

Quel métier auriez-vous fait si vous n’aviez pas été footballeur ?
Déjà, j’ai déjà eu un « vrai » travail avant d’être joueur professionnel, dans le commerce. J’ai eu plusieurs idées en tête mais rien de très précis : entrepreneur, travailler dans le marketing, un secteur dans lequel j’ai fait mes études... Le tourisme, ça me plaisait également. Ça m’a aussi traversé l’esprit d’essayer de faire carrière comme rappeur. Ça m’a toujours plu même si j’ai arrêté le rap depuis que je joue en Ligue 2 BKT.

« J’étais fan de David Trezeguet »

Enfant, est-ce que vous aviez une idole ?
J’étais fan de David Trezeguet. Tout a commencé avec l’Euro 2000 même si je n’avais que 6-7 ans lorsque j’ai regardé la compétition à la TV. J’ai rapidement préféré les attaquants et Trezeguet me plaisait beaucoup comme c’était un buteur et qu’il avait été décisif pendant cet Euro. C’était un peu le héros des Bleus !

Vous souvenez-vous de votre première fois au stade ?
C’était pour voir Montpellier, à la Mosson, forcément ! Je suis un grand supporter du MHSC et je suis allé très tôt à la Mosson. C’était un match contre Angers en Ligue 2 qui s’était terminé sur un match nul, en 2000 je crois. Je me souviens qu’il y avait Pascal Fugier, Rui Pataca… Mais le match au stade qui m’a peut-être le plus marqué, c’est la victoire contre Strasbourg pour remonter en Ligue 1 (2-1, fin mai 2009).

Quel est votre stade préféré ?
Le Hainaut ! Et je ne dis pas ça parce que je joue à VA ! Quand je jouais à Rodez, je pensais pareil. J’aime aussi jouer à Michel-d’Ornano, à Caen. Le stade fait vraiment arène.

Quel est votre geste préféré sur un terrain ?
Couper un centre au premier poteau ! C’est plus une action qu’un geste. Je ne sais pas si c’est le geste que je maîtrise le plus car je sais faire plusieurs choses mais c’est un geste que je fais bien et qui est très efficace pour mon poste.

« Le plus fou du vestiaire ? Allan Linguet »

Qui est le plus fou du vestiaire valenciennois ?
Je dirais Allan Linguet ! C’est quelqu’un de marrant. Il n’hésite jamais à dire quelque chose de rigolo et il chambre pas mal !

Êtes-vous superstitieux ?
Non, je n’ai pas vraiment de rituel. Je n’ai pas de caleçon ou de chaussettes fétiches comme certains, ni de plat que je mange tous les jours de match. Je ne veux pas me raccrocher à ce genre de choses, sinon, ça n’en finit plus.

Quand vous allumez la TV pour regarder un match, à quoi faites-vous attention ?
Au score (rires) ! Et ensuite, je regarde les déplacements des attaquants. C’est un poste où on est jugé sur le nombre de buts que l’on marque, l’efficacité, car les attaquants ne touchent pas beaucoup de ballons généralement mais il y a énormément de travail sans ballon en fait. Ça ne se voit pas forcément mais les trois quarts du temps, les attaquants doivent faire des choses sans le ballon. Regarder des matchs me donne des idées. On ne sait jamais à l’avance ce qu’il va se passer sur un terrain, il y a toujours de la nouveauté, de l’adaptation. Il y a toujours un truc à retirer d’un match que l’on regarde.