Interview

Dans les coulisses de la saison du Havre AC

Dans les coulisses de la saison du Havre AC

Interview
Publié le 05/06 à 15:18 - ADS

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Joueur le plus fou du vestiaire, match le plus dur… Victor Lekhal, Amir Richardson et Arouna Sangante décryptent la saison du Havre AC, sacré champion de Ligue 2 BKT vendredi.

La meilleure ambiance : « A part vendredi, bien sûr, c’était pas mal contre Saint-Etienne (2-2, le 18 mars). Les supporters étaient venus en nombre et ça avait donné un bel après-midi ! A chaque fois que le Stade Océane a fait le plein, ça a été quelque chose. Contre Bordeaux, Sochaux, Caen… Ça donne un supplément d’âme et ça aide à se surpasser ! » (Victor Lekhal)

Le match le plus abouti : « L’aller contre Bastia, chez nous (3-0, le 8 octobre), car c’est un match où on a su marquer tôt et maîtriser du début à la fin. Ça ne nous est pas arrivé si souvent d’ouvrir le score en début de match et derrière, tout s’est bien enchaîné. » (Arouna Sangante)

Les causeries : « Sans exagérer, toutes les causeries de Luka Elsner sont marquantes, quel que soit l’adversaire et le contexte. Il sait comment nous motiver et, surtout, il sait renouveler son discours. » (Amir Richardson)

Le coéquipier le plus surprenant : « Dur de n’en citer qu’un seul ! Je dirais Arouna Sangante pour son âge et son charisme. C’était sa première saison comme titulaire et il a été impressionnant. L’autre, c’est Amir Richardson, un top joueur qui va faire une grande carrière je pense. » (Victor Lekhal)

Le plus fou du vestiaire : « Simon Ebonog ! Il ne s’arrête jamais de vanner ! » (Arouna Sangante)

La plus grosse déception : « La défaite sur la pelouse d’Annecy (1-0, le 15 mai). Ce n’était peut-être pas difficile dans le jeu mais dans la tête, ça l’était, car ça a mis fin à notre série de 32 matchs sans défaite. Ça nous a beaucoup touchés. » (Amir Richardson)

Le tournant : « Peut-être la réception de Bordeaux (1-0, le 26 décembre). On était attendus et c’était un gros match pour nous, avec le Stade Océane plein pour la première fois de la saison, le premier contre le deuxième au classement… On a réussi à les battre et enclencher une série. Et un mois plus tard, on avait le match chez eux, qu’on a gagné aussi. Après avoir réussi à battre Bordeaux une deuxième fois, on s’est dit qu’on pouvait faire quelque chose de grand cette saison. » (Victor Lekhal)

Le rôle des cadres : « Comme il y a beaucoup de jeunes dans l’effectif, ils ont un rôle important à jouer, pour nous guider, nous recadrer. Ils y arrivent sans trop en faire, ce qui explique aussi que la saison se soit passée comme ça. Chez nous, les leaders s’appellent Victor Lekhal, Arthur Desmas, Oualid El Hajjam… Il y a aussi Terrence Kongolo. Chacun a son style, certains sont à l’aise pour parler quand d’autres montrent l’exemple. » (Amir Richardson)

La personnalité du coach : « Ce qui me marque chez Luka Elsner, c’est sa détermination, quel que soit le match. Il en demande toujours plus, ce n’est pas quelqu’un qui se contente du minimum. Je me rappelle d’une fois où on perdait et, à la pause, il nous a mis une claque. Il a vraiment su nous remotiver. Il a annoncé qu’on allait revenir au score et c’est ce qu’il s’est passé. » (Arouna Sangante)

Le match le plus difficile : « Celui contre Pau, une équipe bagarreuse qui jouait le maintien. C’était compliqué même si on avait réussi à gagner (0-1, le 1er avril). Sur ce match-là, on n’a pas très bien joué mais on a réussi avec d’autres arguments comme la hargne, la combativité, la solidarité... Un mélange d’un peu tout ce qui a fait notre force cette saison. » (Victor Lekhal)

Le but à retenir : « Celui qui nous a permis de gagner à Rodez (1-0, le 8 mai). D’abord, je loupe un pénalty en début de match. Ensuite, je réussis une tête avec la balle qui passe la ligne de but mais l’arbitre ne le valide pas. Et à la toute fin, on marque sur corner grâce à un but contre son camp ! C’était quelque chose ! » (Victor Lekhal)

La meilleure connexion : « Celle entre Victor Lekhal, Yassine Kechta et moi. On s’entend très bien au milieu tous les trois. Il faut dire qu’avec Yassine, ça fait des années qu’on joue ensemble. Avec Victor, ça ne remonte qu’au début de la saison dernière, mais ça s’est tout de suite très bien passé entre nous deux. » (Amir Richardson)

La meilleure blague : « Il y en a de bonnes tous les jours avec les loustics qu’on a ! Arouna Sangante et Amir Richardson sont des phénomènes (rires). Il y a vraiment une super ambiance. » (Victor Lekhal)