Interview

Aymen Boutoutaou : « J’ai toujours su dribbler »

Aymen Boutoutaou : « J’ai toujours su dribbler »

Interview
Publié le 21/11 à 11:30 - N. Maître

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Feintes de corps, crochets courts, passements de jambes… Aymen Boutoutaou fait partie des joueurs qui font lever les foules chaque week-end. Dribbleur le plus efficace de Ligue 2 BKT depuis la saison dernière, le numéro 17 du Valenciennes FC se livre sur sa science du un contre un.

Aymen, comment ton histoire avec le football a débuté ?
J’ai commencé très tôt, je jouais dans mon quartier à Roubaix. Ensuite, mon premier club, c’était dans ma région, c’était l’ES Mouvaux. Mes parents et ma tante m’avaient inscrit là-bas, et c’est à partir de là que tout a commencé.

Le dribble a toujours été inné chez toi ?
Oui. Quand j’étais petit, on faisait beaucoup d’un contre un, c’était chacun pour sa peau. On faisait du foot en jouant en solo, donc j’ai toujours su dribbler.

Quelle sensation te procure un dribble réussi ?
Sur le terrain, quand je réussis un dribble, je suis excité. Je ne ressens pas la fatigue derrière, je redemande, je sprinte. Et, par exemple, quand je regarde un beau geste, je crie, je hurle !

Durant ton enfance, les gestes techniques de quels joueurs avais-tu envie de copier ?
Il y en avait plusieurs ! Je regardais Zidane, Cristiano Ronaldo, Ronaldo à l’ancienne, Ronaldinho… Et en grandissant, je regardais plus souvent Eden Hazard, et j’essayais de reproduire ce qu’il faisait.

Tu arrives à reproduire les gestes de ces joueurs aujourd’hui ?
Certains, oui, mais il y en a d’autres qui sont plus compliqués… On essaye ! Quand j’étais petit, je m’entraînais beaucoup à faire la roulette de Zidane. J’essayais de la faire dans l’appartement de mes parents à Roubaix. Donc, il y a ce geste-là, ou les passements de jambes de Ronaldo…

Est-ce que ton enchaînement face à Rodez lors de la 4e journée résume parfaitement tes qualités techniques ?
Les gestes que je fais viennent vraiment à l’instinct. Je ne vais pas me dire avant de recevoir le ballon : « Je vais faire ça ! » C’est sur le moment, comme le but face à Rodez. J’arrive, je demande le ballon sur la touche, je vois que mon adversaire est à un mètre de moi, donc j’arrive à lire le jeu. Je me dis que si j’arrive à me retourner, il ne va pas me suivre car il était mal positionné, donc, je continue à avancer, puis je vois qu’il n’y a pas d’opposition et je frappe.

(Interview intégrale à retrouver dans la vidéo)