Irrésistible avec le Paris FC (4 buts et 5 passes décisives), Ilan Kebbal se livre dans un entretien où la notion de plaisir est omniprésente. Son retour au Paris FC, sa force mentale, son bonheur d’évoluer sous les ordres de Stéphane Gilli ou son amour de la passe, le numéro 10 passe tout en revue.
Ilan, lors du mercato estival, tu as fait le choix de revenir définitivement au Paris FC après avoir été prêté par le Stade de Reims la saison passée. Qu’est-ce qui t’a poussé à prendre cette décision ?
Au début du mercato, ce n’était pas forcément mon objectif de revenir en Ligue 2 BKT. J’ai parlé avec le coach, le président et le directeur sportif qui m’ont vraiment montré l’envie de me faire revenir, avec le projet d’essayer d’atteindre la montée en Ligue 1. C’est plus ce discours qui a fait pencher la balance. J’avais d’autres opportunités mais je voulais vraiment rejouer au football et reprendre du plaisir, une chose que j’avais un peu perdue. Je suis également quelqu’un d’ambitieux, donc j’espère monter avec ce club dans les années à venir.
Dans la continuité de ta fin de saison derrière, tu brilles depuis plusieurs semaines. Te sens-tu dans la meilleure forme de ta carrière ?
Actuellement, oui. Je pense que mon jeu a évolué, je deviens un peu plus mature. Je le remarque dans les matchs, je suis un peu moins foufou. Mais c’est normal, c’est seulement ma quatrième saison en professionnel, ça ne fait pas forcément longtemps que je suis là. Donc, comme je suis arrivé un peu tard, j’ai dû apprendre certaines choses. Mais tout ce qui s’est passé dans ma carrière me permet aujourd’hui de me retrouver dans cette forme-là. Je pense être dans la meilleure forme de ma vie.
Quand on a un profil comme le tien, le plus difficile n’est-il pas de savoir trouver un équilibre entre donner le ballon ou éliminer ?
C’est le plus dur ! C’est cette chose-là que j’avais un peu de mal à intégrer. J’ai énormément progressé sur ce point. Avant, je dribblais un peu trop ou je faisais la passe un peu trop tard. Aujourd’hui, j’arrive à varier les deux, et j’ai réussi à trouver un équilibre pour le bon sens de l’équipe.
Tu comptes quatre passes décisives. Aimerais-tu terminer meilleur passeur de Ligue 2 BKT ?
C’est mon objectif individuel ! Mais ce n’est pas parce que je veux terminer meilleur passeur, que j’en joue. C’est-à-dire que si le jeu, ce n’est pas de faire la passe à l’attaquant mais au latéral pour ensuite qu’il serve l’attaquant, je vais le servir. Il faut suivre ce que le jeu demande, et le reste viendra tout seul !
(Interview intégrale à retrouver dans la vidéo)
