Te souviens-tu de ton premier maillot de foot ?
C’était un maillot du Barça, jaune, de 2006 si je ne me trompe pas, floqué Messi numéro 30. J’étais tout petit mais je kiffais trop cette équipe et ce joueur donc j’avais demandé à ma maman de m’offrir ce maillot (sourire).

« Comment tu peux dire que Messi est fini ? »

C’est ton idole de jeunesse ?
Oui ! J’aime tout chez Messi. Il est incroyable dans sa manière de jouer : il est vif, il est rapide, il est technique… Ceux qui disent qu’il est fini ne connaissent rien au foot. Comment tu peux dire ça d’un joueur qui a autant apporté à ce sport ? Après, c’est sûr qu’il est plus âgé et qu’il a dû s’adapter à un nouveau championnat mais il ne faut pas exagérer.

Quel a été ton premier match au stade ?
C’était pour un match du SK Beveren, un de mes anciens clubs. C’était à l’époque où Yaya Touré jouait. Il était vraiment trop fort. C’est la seule chose dont je me souviens car j’étais tout petit.

Quel est l’adversaire le plus impressionnant que tu as affronté ?
J’ai bien aimé Gaël Kakuta d’Amiens, un joueur technique pour qui tout semble facile.

Quel est le geste que tu préfères réaliser sur un terrain ?
Un petit crochet pour faire un demi-tour sur moi-même et vite partir dans l’autre sens.

« Rien ne peut égaler Geoffroy-Guichard »

Quelle est la meilleure ambiance que tu as connue ?
Celle de Geoffroy-Guichard ! Il n’y a rien qui peut égaler ce stade… A chaque match, c’est quelque chose, mais si je devais ressortir une rencontre de la saison, je dirais celle contre Metz (fin avril). C’était plein et c’était un truc de fou !

Quand tu allumes la TV pour regarder un match, à quoi fais-tu attention ?
Aux joueurs qui jouent à mon poste, à comment ils se comportent, comment ils défendent… Marco Verratti est l’un de mes modèles par exemple.

Qui est le joueur le plus fou du vestiaire de l’AS Saint-Étienne ?
Aïmen Moueffek (qui passe par là) !

Qui est le joueur le plus sous-coté de Ligue 2 BKT ?
Victor Lekhal, le capitaine du Havre. C’est quelqu’un de très intelligent dans sa manière de jouer. Au HAC, j’ai également bien aimé Yassine Kechta et Amir Richardson. Chez nous, ceux qui sortent du lot sont Niels Nkounkou, Jean-Philippe Krasso et Ibrahima Wadji.

« Je pense que je serais devenu médecin »

Quel métier aurais-tu fait si tu n’avais pas été footballeur ?
Déjà, je serais allé à l’université et, ensuite, je pense que je serais devenu médecin. Depuis tout petit, ça m’a toujours attiré. Si je n’avais pas eu la chance de percer dans le foot, je pense que j’aurais essayé de devenir docteur. Ce sera peut-être pour après ma carrière de joueur (rires).

Qui est ton coéquipier préféré ?
Il y en a deux : Ibrahima Wadji et Aïmen Moueffek. Ce sont ceux avec qui je m’entends le mieux, sur le terrain et en dehors. On se trouve facilement sur le terrain et, en dehors, on passe du temps ensemble.